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Bienvenue
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BIENVENUE
Bienvenue à cette fête, une révélation mentale
Vous êtes venus, vous ne partez plus, une conséquence fatale
C’est Jean qui parle et qui soignera toutes les âmes blessées
Celle d’Antoine qui n’a plus de boulot et de George qui est colloqué
De Margot qui au bout de la nuit est battue par son homme saoul
et Mehmed qui cherche des papiers pour un futur en légalité
Bienvenue à ce spectacle d’amour et de chagrin
C’est une tragédie en 5 parties avec un grand climax à la fin
Un poème épique avec des rimes bizarres et des humbles héros inconnus
Qui meurent en masse sur le champ d’honneur et vous ne l’aurez jamais su
Oui, c’est moi qui chante pour toi, qui pique, qui tonne, qui hurle à la fois
Vous ne pouvez plus me nier, impossible de me calmer
Je vous lance des pierres littéraires, je frappe votre conscience arbitraire
Admettons que quelqu’un doit le faire, Admettons que quelqu’un doit le faire
Bienvenue à cette rencontre, j’espère qu’elle ne fera pas mal
Vous êtes venus, vous ne parlez plus, une conséquence fatale
C’est Jean qui parle et qui soignera toutes les âmes blessées
De ceux qui mendient au bord de la route mais qu’on préfère nier
Des gens, qui au bout du salaire gardent toujours un peu du mois
Mais qu’on n’entend jamais, car pour eux on n’élève pas la voix
Je vous guiderai au sous-terrain des maltraités et des opprimés,
De ceux qui perdent quasi chaque bataille, aussi connus comme des canailles
Tu te dis putain ce mec me fait chier à mort, je viens juste boire un verre et il monologue
D’ici jusqu’au Botswana, comme un adepte de Jehova
Mais chère audience, n’ayez pas peur, je vous assure que je n’apporte que du bonheur
je vous assure que je n’apporte que du bonheur
Venez avec moi Venez avec moi et vous verrez
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2. |
Au bout de ma mémoire
03:36
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J’arrivais au bout de ma mémoire
A bout de souffle, je regardais
Cette place vague qui m’a fait oublier
Le temps, les hommes que j’ai rencontrés
J’arrivais au bout de ma mémoire
À ce rempart qui ne respire que le passé
Un paysage calme qui m’a fait douter de tout
Dans l’ombre des souvenirs fatigués
Qui se dissolvent (re) à travers le temps vécu
Qui me conseillent de feindre quand je ne sais plus
Qui est-elle (sol), où suis-je, signez moi un portrait
De mon passé, ou ne le faites pas,
C’est dénigrant (sol la), ça m’affaiblit
Comme un cerf blessé, touché par les balles du temps
Comme un chien blessé, touché par les balles du temps
Comme un chien blessé, touché par les balles du temps
Comme un perturbé, touché par les balles du temps
J’arrivais au bout de ma mémoire
C’est là que je tombais sur le point de non retour
Cette place vague qui m’a fait douter de tout
Dans l’ombre des souvenirs fatigués
Dans la lumière des perspectives sans issue
Qui se dissolvent à travers le temps vécu
Ombrageuses et sans espoir,
à la recherche des souvenirs ordinaires,
À l’absence de mes désirs,
À la recherche du quotidien,
À la joie de mes chagrins,
À la recherche de ma jeunesse,
À la recherche de l’impertinence burlesque
Mon passé composé est une fanfare de lambeaux
Qui danse autour de moi jusqu’à ce que je n’en puisse plus,
Je ne vois plus, je n’entends plus rien qu’une bande
De faux gentils qui veulent ma peau
Je vous dis que le temps est une illusion
Et que vous m’irritez, et que vous parlez trop, derrière mon dos,
Je vous promets que le temps est une illusion et
Qu’on meurt tous un jour
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3. |
Pamela
06:33
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Parfois la vie te griffe mais tu ne recules pas
D’autrefois elle allume une nuit froide et longue
Malgré tous ses actes décevants, tu te consacres sans réserve
Tu vois clair dans le jeu et je cherche sans trouver
Tu m’as éclaircit mais je n’entends pas
Comprend qu’un homme ne peut pas révéler
Ses imperfections honteuses
Cette expo des faiblesses,
D’un petit monsieur angoissé
Mon bisou ourse, ma chi ponette, ma petite boulote, ma joyeuse poulette,
Ma biche, ma puce, ma flamme, ma douce, ma belle, ma princesse galactique, mon sucre d’orge, oui mon petit chat, en fin du compte tout ça c’est toi
Toi à côté de moi, le monde, elle est à nous tous
Le lit est notre trône, cette chambre notre royaume
Et tu m’as confié tes tendresses éternelles
et moi, Je t’ai offert mes services de rêveur professionnel
Et quand on se prépare pour un nouveau jour
Un long combat à l’infini
On m’a dit qu’il ne faut pas rêver, c’est mieux d’accepter
Surtout ne pas essayer (break op 3e tel) de s’s’aimer
Mon bisou ourse, ma chi ponette, ma petite boulote, ma joyeuse poulette,
Ma biche, ma puce, ma flamme, ma douce, ma belle , ma princesse galactique, mon sucre d’orge, oui mon petit chat, en fin du compte tout ça c’est toi
Une caresse à mon étoile, une caresse à mon étoile
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4. |
On ne passe pas
03:53
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On ne passe pas, j’ai quelque chose à souligner
Qui ne passe pas, dans le media ni la télé
On ne passe pas, ils ne veulent même pas écouter
Mais on ne lâche pas, on ne lâche pas
Tant de misère, de malheur de l’oppression et de chagrin
C’est une histoire qui parait de ne pas avoir une fin
Notre maison est une île, y arriver c’est difficile
Les routes sont bloquées, notre vie n’as pas de fil
Rouge, oh couleur du sang perdu dans les années
Passés sont les jours roses, on est devenu des prisonniers
Et chaque fois qu’on parle, ils obligent à nous nier
On paie pour les crimes qu’ils ont commis dans le passé.
On ne passe pas, j’ai quelque chose à souligner
Qui ne passe pas, dans le media ni la télé
On ne passe pas, ils ne veulent même pas écouter
Mais on ne lâche pas, on ne lâche pas
Je t’invite à voir les monstres qui suscitent le désespoir
Tu les entends venir de loin avec des armes et des chars
Ils prennent contrôle des choses que tu ne peux même pas t’imaginer
Nos rivières et la terre où nos oliviers étaient plantés
Koel jawm jadeed je me bats pour les petites libertés
Basique pour mes enfants, ma patrie, peuple opprimé
Lève-toi ! Où est partie notre lutte commune pour la libération?
On en finit à être privé de l’air que nous respirons
On en finit à être privé de l’air que nous respirons
On en finit à être privé de l’air que nous respirons
On en finit à être privé de l’air que nous respirons
On ne passe pas, j’ai quelque chose à souligner
Qui ne passe pas, dans le media ni la télé
On ne passe pas, ils ne veulent même pas écouter
Mais on ne lâche pas, on ne lâche pas
On ne passe pas, il y a des crimes à condamner
Qui ne passe pas, dans les infos d’actualité
On ne passe pas, ils ne veulent même pas écouter
Mais on ne lâche pas, on ne lâche pas
On ne lâche pas, parce qu’on a le droit de notre côté
Notre lutte est une histoire qui concerne le monde entier
Et quand demain on enterre les brouilleries qui nous divisent
Personne ne peut nous arrêter d’affranchir notre pays
Dans ma main je tiens la clé d’une maison que je n’ai pas connue
Seulement par les souvenirs de mon vieux qui a fallu
S’en fuir, depuis ce jour là on construit notre vie ici
Mais je suis sûre que mes enfants verront la vertu d’une vie
En liberté
On ne passe pas ! Il ya de la rage qui doit se décharger
Ne vient pas me dire que je dois le contrôler
On ne passe pas, ils ne veulent même pas écouter
Mais on ne lâche pas, on ne lâche pas
On ne passe pas, j’ai quelque chose à souligner
Qui ne passe pas, dans le media ni la télé
On ne passe pas, ils ne veulent même pas écouter
Mais on ne lâche pas, on ne lâche pas
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5. |
La revolte
03:17
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Ce soir, j’ai entendu qu’il y avait des gens dans la rue
Pour écraser la peur qu’on a semée, ils ont récolté de l’unité
D’abord ils étaient quelques uns et devant eux un long chemin
Mais aucune menace n’ pouvait casser ses âmes de solidarité.
Quand la colère devient profonde, le refus d’obéissance
On a suivi trop longtemps, un chemin qui nous mène à rien
Mais le suivre c’est fini, c’est la révolte qui règne ici
En peu de temps cette foule de gens, encouragée par les mots de cette chanson
Remplissait les boulevards et les rues, l’esprit de résistance n’a jamais disparu.
Des mains marquées arrachaient des pavés pour des barricades qui étaient relevées
« C’est mieux de mourir en luttant debout que de vivre la misère sur ses genoux. »
Assez suivi, on s’oppose ici - Assez suivi, tu t’opposes ici - Assez suivi, on s’oppose ici-Assez suivi, tu t’opposes ici
Quand la colère devient profonde, le refus d’obéissance
On a suivi trop long temps, un chemin qui nous mène à rien
Mais le suivre c’est fini, c’est la révolte qui règne ici
Quand la colère devient profonde, le refus d’obéissance
Tu ne sais plus contourner, la révolte que tu as allumée
Assumez la collision, assumez la collision, assumez la collision, assumez la collision
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6. |
Si je pouvais
04:07
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Si je pouvais te dire que je suis navré
C’est le silence de l’habitude, qui m’a empêché
Si je pouvais te dire que je suis navré
Au fil du temps on accepte, on s’est résigné
Si je pouvais te dire
Si je pouvais te dire
Si je pouvais te dire que je suis navré
Un faux honneur têtu, des regrets enfermés
Dans ton regard je vois que tu n’as pas oublié
Dans ton regard je vois que tu n’as pas oublié
Les choses non-voulues, les choses non obtenues
Les désenchantements, la perte des illusions
Dans ton regard je vois que tu n’as pas oublié
Dans ton regard je vois que tu n’as pas oublié
La subtilité de tes silences, tes gestes sous-entendus
Marquée d’une élégance, la perte de notre enfance
Le temps passe pendant que je chasse, le temps passé et perdu.
Le temps passe pendant que je chasse le temps qu’on ne peut plus (rattraper)
Le temps passe pendant que je chasse, le temps passé est perdu.
Le temps passe pendant que je chasse le temps qu’on ne peut plus rattraper
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